Room Service part 2 : José

Bonjour. 

Nous nous retrouvons aujourd’hui pour la deuxième partie de “Room Service” avec José cette fois-ci qui est venu me rendre visite dans mon hôtel. La lumière
glisse sur les murs de la chambre d’hôtel quand José arrive. Il
a cet air un peu sauvage, les cheveux en bataille, la barbe épaisse. C’est un
ami de longue date, et c’est la première fois que je le photographie. Il entre,
sourire au coin des lèvres, comme s’il savait déjà ce qui allait se jouer ici. Très vite,
je lui propose un changement de look : ne garder que la moustache. Une touche
vintage, virile, presque cinématographique. Il accepte sans hésiter, et le
personnage prend forme. J’ai préparé quelques vêtements avec lui, des pièces
qui racontent quelque chose : chemise blanche, pantalon chino, des textures
rassurantes. Il devient cet homme à la présence tranquille, presque rassurante.
Mais derrière ce calme apparent, un homme affirmé.

Hello. 

We meet again today for the second part of “Room Service”, this time with José, who has come to visit me in my hotel. The light
slides over the walls of the hotel room as José arrives. He has this
wild look about him, his hair a mess, his beard thick. He’s a long-time friend,
and this is the first time I’ve photographed him. He enters, a smile on his
face, as if he already knew what was going to happen here.

I quickly
suggest a change of look: just keep the moustache. A vintage, virile, almost
cinematic touch. He accepted without hesitation, and the character took shape.
I prepared a few items of clothing with him, pieces that told a story: white
shirt, chino pants, reassuring textures. He becomes this man with a quiet,
almost reassuring presence. But behind this apparent calm, an assertive man.


Je lui parle
d’une idée, née d’une confidence faite par Raul, un autre modèle photographié
plus tôt. L’image me hante encore : celle d’un homme seul, qui croit entendre
des murmures à travers les murs. Peut-être des gémissements. Peut-être un
appel. José entre aussitôt dans ce rôle. Un intellectuel fatigué, de retour à
l’hôtel après une longue journée. Il se laisse tomber sur le lit, un livre à la
main. Puis peu à peu, il se relâche, ouvre sa chemise, laisse apparaître son
torse. 

I talk to
him about an idea, born of a confidence made by Raul, another model
photographed earlier. The image still haunts me: that of a man alone, who
thinks he can hear whispers through the walls. Perhaps moans. Perhaps a call.
José immediately steps into this role. A tired intellectual, back at the hotel
after a long day. He drops onto the bed, book in hand. Then, little by little,
he relaxes, opens his shirt and reveals his torso.

La séance
prend un tour plus intime. Il retire son pantalon lentement, ne gardant que son
slip blanc, presque trop pur dans cette ambiance de fin de journée où la
chaleur s’épaissit. Allongé, José s’abandonne à ses sensations. Il explore son
corps avec une douceur audacieuse. Les mouvements sont lents, comme portés par
une musique intérieure. La tension monte, sans un mot. 

The session
takes a more intimate turn. He slowly removes his pants, keeping only his white
briefs, almost too pure in this late-day atmosphere where the heat is
thickening. Lying back, José gives in to his sensations. He explores his body
with daring gentleness. The movements are slow, as if carried by an inner
music. Tension builds, without a word.

Et puis, un
moment suspendu. José tourne la tête. Il semble entendre quelque chose. Un
froissement. Un souffle. Il se redresse, s’approche du mur. Il écoute. Et je
comprends que l’histoire que je voulais raconter est en train de naître, là,
sous mes yeux. Il y a Raul,
de l’autre côté du mur. Du moins dans l’imaginaire de José. Un lien invisible
se tisse. Le désir s’intensifie, il se frotte doucement contre le coussin,
comme en réponse aux échos qu’il perçoit. Son pénis semble se frayer un chemin
sur celui-ci par des va et viens frénétiques. Je voulais donner l’impression
que Raul et José entrent en communion et sans la moindre insistance de ma part,
c’est réussi car José se prête au jeu. C’est une danse solitaire, mais à deux.
Une chorégraphie du fantasme. Je tourne autour de lui, capturant chaque geste,
chaque frémissement. 

And then, a
suspended moment. José turns his head. He seems to hear something. A rustle. A
murmur. He straightens up, approaches the wall. He listens. 
And I
understand that the story I wanted to tell is being born, right before my eyes. 
There’s
Raul, on the other side of the wall. At least in José’s imagination. An
invisible bond is forged. Desire intensifies, he rubs himself gently against
the cushion, as if in response to the echoes he perceives. His penis seems to
make its way back and forth frantically. I wanted to give the impression that
Raul and José were entering into communion, and without the slightest
insistence on my part, I succeeded, as José lends himself to the game. It’s a
solitary dance, but for two. A choreography of fantasy. I move around him,
capturing every gesture, every quiver.


Ce n’était
plus une simple séance photo. C’était une scène, un fragment de film. Un récit
charnel et mental, entre deux corps que tout sépare, sauf l’imaginaire. Et après ?
José franchira-t-il ce mur ? Trouvera-t-il Raul ? Ou choisira-t-il de rester du
côté du fantasme, là où tout est permis, et rien n’est réel ? Je préfère
ne pas répondre. Certaines histoires ne méritent pas de fin. Seulement des
images. Les photos
de José ne s’arrêtent pas là, il y en a bien d’autres allant plus loin 😉 visibles sur Patreon. Retrouvez moi, soutenez-moi sur cette page. 

It was no
longer just a photo shoot. It was a scene, a fragment of a film. A carnal and
mental narrative, between two bodies separated by everything but the
imagination. 
What happens
next? Will José cross this wall? Will he find Raul? Or will he choose to remain
on the side of fantasy, where everything is permitted and nothing is real? 
I prefer not
to answer. Some stories don’t deserve endings. Only images.

José’s
photos don’t stop there, there are many more going further 😉 visible on Patreon. Find me, support me on this page.

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